Et si on arrêtait de détruire notre intestin comme on détruit la planète ?

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Pensez à ce que vous avez mangé ces deux derniers jours. Tous les produits étaient-ils frais ? Avez-vous enfilé le tablier ? Il est inutile d'avoir honte, les moments de faiblesse sont normaux, on ne peut pas toujours tout cuisiner. Mais, avez-vous une idée de l'impact de la consommation de certains aliments sur votre intestin ?

Pensez à ce que vous avez mangé ces deux derniers jours. Tous les produits étaient-ils frais ? Avez-vous enfilé le tablier ? Il est inutile d'avoir honte, les moments de faiblesse sont normaux, on ne peut pas toujours tout cuisiner. Nous ne sommes que des humains pris dans le tourbillon de l'existence. Mais, avez-vous une idée de l'impact de la consommation de certains aliments sur votre intestin ?

Zoom sur les aliments ultra-transformés

Les aliments ultra-transformés (AUT) sont des produits dont la fabrication nécessite plusieurs étapes et techniques de transformations. Ces produits nécessitent une liste d’ingrédients aussi longue que le coude, dont la majorité proviennent de l’industrie. Bien sûr, cette dernière veille toujours à rajouter des conservateurs, des colorants ou encore des additifs. Ces AUT sont majoritairement prêts à manger, à cuire, ou même à boire. Ils sont très agréables en goût – ça c'est le sucre et le sel ajoutés –, ne vident pas votre porte-monnaie et sont faciles à consommer. 

, vous vous dites que cela ne correspond pas du tout à votre alimentation ? Vous feriez donc partie de cette espèce en voie de disparition ne consommant ni sodas, gâteaux, chips, céréales du petit-déjeuner ou pizzas surgelées. Nos félicitations. Mais si vous êtes plutôt comme le commun des mortels – et vous ne serez pas blâmés – ces aliments ne font aucun bien à votre microbiote intestinal.

Ce pauvre microbiote intestinal

La diversité de notre microbiote intestinal est étroitement liée à ce qui se trouve dans notre assiette. Or, les AUT sont très (trop) riches en lipides (notamment les graisses saturées), en glucides mais, a contrario, pauvres en fibres, vitamines et en minéraux. Et notre microbiote prend de plein fouet ce que nous ingurgitons innocemment. Ainsi, en consommant des AUT, nous mettons l'état de notre microbiote en déséquilibre – ou dysbiose –, laissant la porte ouverte à diverses pathologies comme les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin et le diabète. D'ailleurs, une étude menée par l'Inserm a révélé qu'une alimentation riche en graisses augmentait la proportion des bactéries à Gram négatif, favorisant les LPS (lipopolysaccharides, pour votre prochain Scrabble) inflammatoires au niveau local d'abord. Puis, ces LPS vont se promener dans la circulation sanguine, le foie, les tissus musculaires... Cette inflammation, liée à un régime riche en graisses donc, favorise à l'insulinorésistance, préalable à l'obésité ou au diabète. Pour information, sur 100g de filet de poulet que vous avez fait cuire vous-même, on dénombre 1,2g de glucides. Mais, pour 100g de nuggets, la teneur en glucides explose pour atteindre… 19,3g.

https://www.wecookwecare.com/blog/alimentation-microbiote-intestinal/

Que reposent en paix notre intestin et la planète

Visualisez une bonne entrecôte. Imaginez-la, fondante, se mêlant aux frites maison pour honorer votre palais. En toute objectivité, une viande de qualité, si elle est bien cuisinée, est un régal. Mais une consommation excessive de viande rouge notamment, en plus d'augmenter le risque de cancer de 30 % par rapport à des petits carnivores (étude française menée sur la cohorte S.U.V.I.MAX), altère considérablement notre microbiote. Une étude menée par l'Université de Harvard souligne d'ailleurs qu'une alimentation trop riches en protéines animales favorise la prolifération de bactéries pro-inflammatoires (Bacteroides, Alistipes, Bilophila). Et qui dit inflammation, dit risque de surpoids, de diabète...

Si la viande a un effet clairement délétère, que dire de son impact sur la planète ? Deux chiffres corroborent notre interrogation, somme toute rhétorique :
- 14,5 % : il s'agit de la part des gaz à effet de serre émis par l'élevage, supérieur donc au secteur des transports,
- 4300 g de CO2 : cela correspond à l'empreine carbone de 150 g de bœuf. À titre de comparaison, l'empreinte carbone de 150 g de carottes est de... 45 g de CO2.

Aussi, par respect pour votre intestin et pour la planète, veillez à limiter notamment ces aliments ultra-transformés (plus facile à dire qu'à faire) et la viande.

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