L’OMS a publié début mars une nouvelle recommandation visant à limiter la consommation de sucres libres ou cachés à moins de 10% des apports énergétiques On vous le répète assez souvent dans le médias, les Français mangent trop de sucres ! L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) a publié début mars une nouvelle recommandation visant à limiter la consommation de sucres libres ou cachés à moins de 10% des apports énergétiques journaliers, voir 5% si cela est possible.
Que sont ces sucres libres ou cachés ?
Il s’agit des sucres présents dans notre alimentation de manière indirecte, tous ceux que l’on consomme via des produits industriels. La recommandation correspond à 12 cuillères à café de sucre. Un bol de céréales, une cannette de soda sucré et hop on est déjà au-delà !
Le sucre, une addiction ?
Ce dont on parle assez peu, ce sont les raisons qui expliquent cette sur-consommation. Une étude publiée par le journal britannique The Independant montre que le corps a une réaction très étonnante quand nous « arrêtons » le sucre. En effet, nous serions dans l’état d’une personne en sevrage tabagique ou tentant de stopper une autre addiction.
Ceci serait lié à notre évolution en tant qu’espèce. Notre cerveau aurait développé un mécanisme de gratification au sucre, ou plutôt aux produits sources de glucides et donc d’énergie pour nous « inciter » à en stocker. Pour nos ancêtres hommes des cavernes, le goût sucré permettait de reconnaitre en cueillette un fruit ou légume prêt à être consommé alors qu’un goût aigre indiquait « attention poison ».
Le problème est qu’aujourd’hui, le sucre n’est plus vraiment présent que dans les aliments naturels mais dans beaucoup d’autres produits, notamment industriels. Notre cerveau lui, n’a pas évolué à la vitesse de l’industrie agroalimentaire. Il active toujours ce mécanisme de récompense et donc de plaisir quand nous buvons une canette de soda… dont on peut difficilement juger qu’elle contribue à nous pourvoir en énergie utile à notre quotidien.
Et il semble bien que notre corps réagit difficilement si après une consommation intense de sucres, il en est privé. Notre conseil est donc de réduire lentement votre consommation pour atteindre les recommandations de l’OMS et prémunir toutes les maladies liées à la surconsommation de produits sucrés.