Les reins ont plusieurs missions à leur actif. Ils éliminent les toxines qui, en excès, finiraient par nous empoisonner. Ils maintiennent l’équilibre en eau et en minéraux de l’organisme. Enfin, ils produisent des hormones, des enzymes et autres vitamines indispensables au bon fonctionnement de notre corps. D’où la nécessité de les préserver ! À l’occasion de la Journée Mondiale du Rein, découvrez les 6 règles à suivre pour prendre soin de ces deux petits organes en forme de haricot !
1. À manger plus de protéines, tu renonceras
Pour préserver vos reins, diminuez votre consommation de protéines. En excès, ces dernières augmentent le volume des déchets à éliminer et donc le travail des cellules rénales, accélérant leur usure et la progression de la maladie. La part de protéines équivaut à 1 g/j/ kg de poids corporel (soit 60 grammes de protéines par jour pour une personne de 60 kg).
2. De t’hydrater en excès, tu éviteras
S’hydrater en excès ne protège pas les reins et peut même avoir des effets délétères comme par exemple provoquer une hyponatrémie (trop d’eau par rapport au sodium). Et c’est d’autant plus fréquent chez les personnes âgées au régime appauvri en sel et dont les reins, en vieillissant, perdent aussi de leur capacité à excréter l’eau qui stagne alors dans les cellules. La consommation totale d’eau ne devrait pas excéder 2,5 litres par jour. Cet apport suffit pour permettre aux reins de diluer les déchets et les éliminer sous forme d’urine.
3. Des diurétiques en automédication, tu ne prendras pas
Pris en excès, les diurétiques peuvent entraîner une déshydratation et conduire à une insuffisance rénale fonctionnelle. Attention également aux laxatifs qui déshydratent et aux anti-inflammatoires qui diminuent l’irrigation des cellules rénales et altèrent la fonction rénale.
4. Avec les infections, prudent tu seras
Les infections urinaires avec fièvre (pyélonéphrites) doivent toujours inciter à faire doser la créatinine. Prudence aussi avec certaines infections bactériennes (type angine à streptocoques) qui, mal soignées, peuvent provoquer une glomérulonéphrite, c'est-à-dire une inflammation perturbant le bon filtrage de l’urine par les reins, ce qui entraîne une accumulation de toxines dans l’organisme... Quant aux calculs rénaux, parfois secondaires à une infection, ils doivent toujours être pris en charge par un spécialiste afin d’en identifier la cause et éviter les récidives car plus il y a de calculs, plus le rein souffre.
5. De faire du sport, tu n’oublieras pas
Le sport permet de protéger les reins. En effet, une activité physique régulière augmente le débit cardiaque, donc l’irrigation des cellules rénales et fait aussi baisser la tension artérielle, facteur de risque.
6. À te faire dépister, tu n’hésiteras pas
La maladie rénale est dite « silencieuse » car elle ne se manifeste par aucun symptôme perceptible. 6 millions de personnes ont les reins malades et l’ignorent. Lorsqu’elles s’en rendent compte, il est souvent trop tard. Un dépistage précoce permet une prise en charge appropriée qui ralentira, voire stoppera, l’évolution vers une insuffisance rénale dite « terminale ». La Semaine Nationale du Rein est une bonne occasion de se faire dépister et de vérifier le bon fonctionnement de ses reins. En cas d’anomalie, ce diagnostic précoce peut permettre une meilleure prise en charge de la maladie. Et les personnes qui souffrent de surpoids, de diabète ou d’hypertension présentent des risques supplémentaires car ces maladies abîment le cœur et en diminuent sa capacité à bien irriguer les cellules rénales.… Alors, n’attendez plus pour vous faire dépister gratuitement dans le centre le plus proche de chez vous. Découvrez la liste des lieux de dépistage en cliquant ici : http://www.semainedurein.fr/