Le clean eating compte de plus en plus d’adeptes aux États-Unis. Fraîchement débarquée sur le territoire français, cette nouvelle tendance culinaire consiste à manger sain et à ne consommer que les produits dont on connaît tout. En optant pour une alimentation simple et naturelle, le clean eating permet d'améliorer la qualité de ce que nous mangeons tout en diminuant notre exposition aux contaminants et autres composés potentiellement toxiques. Voici les sept règles à suivre pour constater les effets positifs du clean eating sur la santé :
- Réduisez votre consommation d’aliments transformés Pour cela, n'hésitez pas à mettre la main à la pâte. Cuisiner maison permet de contrôler vos apports en sel, en sucre et en acides gras saturés.
- Partez à la chasse aux additifs alimentaires Lorsque vous faites vos courses, prenez l’habitude de détailler attentivement la liste des ingrédients des produits que vous désirez acheter. De manière générale, évitez les produits dont la liste est très longue. Ils sont souvent bourrés d’additifs alimentaires.
- Évitez de cuisiner dans des casseroles anti-adhésives Elles contiennent souvent de l’acide perfluorooctanoïque, un composé cancérigène. Dans la mesure du possible, privilégiez les poêles de fonte comme celles en céramique ou en acier inoxydable. Si toutefois vous n’avez que des poêles anti-adhésives, évitez de les chauffer à haute température et de les rayer avec des ustensiles en métal.
- Évitez d'utiliser des contenants en plastique Composés de bisphénol A (BPA), ils perturbent la fonction endocrine et peuvent provoquer des cancers du sein et de la prostate. Pour réduire votre exposition à ce composé nocif, privilégiez les contenants en verre ou en acier inoxydable. Si toutefois vous avez besoin de contentants en plastique, optez pour ceux qui comportent la mention « sans BPA ». Dans tous les cas, évitez de chauffer le plastique au micro-ondes, de le laver au lave-vaisselle et de le congeler.
- Évitez les aliments imbibés de mercure En 100 ans, la concentration de mercure a triplé dans les océans. Bon nombre de poissons que nous mangeons sont contaminés par ce métal qui se retrouve ensuite dans nos assiettes et qui peut porter atteinte à notre système nerveux. Comme le mercure se loge sans les chairs des poissons, à chaque fois qu’un poisson en mange un autre, sa teneur en méthylmercure s’accumule. Les prédateurs de grande taille tels que les requins, les thons et les espadons présentent les plus hauts taux de contamination. Optez plutôt pour le saumon, la truite saumonée, le hareng, le maquereau ou encore les sardines.
- Réduisez votre consommation de pesticides L'idéal est de manger bio. Certains fruits et légumes contiennent plus de pesticides que d’autres. C’est notamment le cas des pommes, des raisins, des pêches et des fraises. Côté légumes, les champions des pesticides sont les courgettes, les concombres, les pommes de terre, les épinards, les poivrons, les tomates cerises et le céleri.
- Diminuez votre consommation d'alcool Nous connaissons tous les effets néfastes de l’alcool sur la santé. Limitez donc votre consommation quotidienne à un verre pour les femmes et deux pour les hommes.