A y regarder plus près, et si l’on en croit les données nutritionnelles, le vin et l’alcool en général sont très caloriques et seraient à bannir en cas de régime. À titre d’exemple, un verre de vin rouge de 12,5 cL contiendra environ 100 Kcal (source : ciqual). Pour une pinte de 50 cL de Guinness, ce sera 198 Kcal. C’est à dire l’équivalent de 300g de haricots verts pour le verre de vin et d’une entrecôte grillée de 100g pour la bière. Il serait donc logique que ces boissons fassent grossir.
Pourtant, Tony Edwards va à l’encontre de cette idée. Il s’appuie sur des études menées ces 25 dernières années qui démontrent qu’il n’y aurait pas de lien de causalité entre consommation d’alcool et prise de poids. Il semblerait que malgré ses calories, l’alcool ne contribue pas à la création de graisses. Cela remet en cause la théorie élaborée par Wilbur O. Atwater qui décompte les calories en comparant la nourriture à du charbon, c’est-à-dire en mesurant l’énergie que les aliments produisent. Cette théorie vieille de 150 ans et encore utilisée aujourd’hui, n’est pas valable selon l’auteur : »L’erreur d’Atwater a été s’assumer que le corps assimile l’énergie contenue dans la nourriture à la manière d’un four. Mais ce n’est pas le cas ».
En d’autres termes, les calories contenues dans l’alcool n’auraient en réalité aucunes conséquences car elles ne sont pas assimilables par le corps humain.
L’auteur fait remarquer en revanche que cette théorie ne fonctionne pas pour la bière, ayant un indice glycémique très élevé. L’absorbtion de forte quantité de sucre entraine une tendance à l’accumulation de graisses, notamment au niveau abdominal, expliquant le syndrome du « ventre à bière ».
Bien évidemment, nous vous incitons à la modération, mais c’est une bonne nouvelle pour celles et ceux qui voudraient déguster quelques verres de vin au dîner ou le weekend sans faire une croix sur leurs bonnes résolutions…